2 Ans après ....

Voilà, cela fait deux ans et un mois jour pour jour que j’ai arrêté la chimio …..

Au bout de 2 ans, les effets de la chimio sont toujours présents, ma neuropathie n’a pas disparu, elle s’est atténuée certes vu que je peux marcher, danser …mais dès que je force trop le nerf tibial me le fait savoir et m’empêche de marcher …. Solution : rester allongée une journée et ça passe (ce qui est quand même un grand progrès car avant je ne marchais pas).

Au bout de 2 ans mon infection des nerfs due à l’allergie au Taxotère et au Taxol, ne s’est pas dissipée mais a largement diminué…. Encore un peu de patience un jour je n’aurais plus de douleur (l’espoir fait vivre lol).

Aujourd’hui j’apprends que mon allergie a provoqué un empoisonnement sanguin. Les réactions : si je reste trop longtemps debout lorsqu’il fait chaud, des plaques rouges apparaissent … mais pourquoi on ne s’en est pas rendu compte plus tôt ?? Comme m’a dit le médecin l’été 2013 et 2014 je ne pouvais pas rester trop longtemps debout ni sortir longtemps ni aller à la mer ou ailleurs donc on ne pouvait savoir si cet effet secondaire était présent ou pas dans mon organisme … résultat gagné il est présent lol.

Si je fais le compte rendu au bout de 2 ans d’arrêt de la chimio, je dois dire qu’il y a des inconvénients non négligeables :

• Le traitement au Tamoxifène qui nous ménopause et qui donc, nous donne tous les effets indésirables d’une ménopause mais qu’on ne peut contrer même avec des plantes car ça interférerait avec le Tamoxifène (ha si contre les bouffées de chaleur : ALBUFENE tip top et non contre-indiqué avec le tamoxifène !!!)
• Une fatigue générale qui persiste
• La neuropathie qui est encore présente
• L’empoisonnement du sang
• Les ongles fragiles
• Le système pileux compétemment déréglé
• Une prise de poids considérable
• Un bras qui ne nous permet plus de porter du poids ou de faire certains sports
• Un corps cicatrisé, transformé

Mais si je regarde en arrière, je me dis que je suis là et que j’ai de la chance et sincèrement ce n’est rien à côté de ceux qui souffrent ou ne sont plus là.

Et surtout, comme je l’ai toujours pensé, même avant mon cancer, la vie est belle après il suffit de savoir la savourer et si elle est trop aigre de l’assaisonner à son goût car une chose est certaine il y a toujours plus malheureux que nous et que personne ne peut se battre pour nous.